Conseils pour la prévoyance des globe-trotteurs et globe-trotteuses
Une liste de toute les affaires à emporter et un itinéraire font partie de toute bonne préparation de voyage. Mais n’oubliez pas non plus votre prévoyance et vos protections d'assurance. A quoi vous devez faire attention en la matière? Voici nos cinq conseils à l'attention des globe-trotteurs et des globe-trotteuses.
1. Procédez à des versements dans votre pilier 3a
Les versements dans le pilier 3a ne peuvent pas être rattrapés via des cotisations ultérieures. C’est pourquoi vous devriez vous en acquitter avant votre voyage. Rien qu’avec l’économie d’impôts, vous pourrez vous offrir quelques jours de vacances en plus. Important: vous ne pouvez cotiser au pilier 3a que si vous avez perçu des revenus soumis à l’AVS au cours de la même année.
2. Eviter les lacunes de cotisation AVS
Les personnes qui ne cotisent pas régulièrement à l’AVS devront se contenter d’une rente moins élevée à la retraite. Cela peut être évité: si, au cours d’une année civile, vous travaillez pendant au moins neuf mois à un taux d’au minimum 50%, votre obligation de cotiser est remplie. Jusqu’à trois mois de congé sabbatique par année civile sont donc admis. En cas de pause plus longue, il convient de contacter la caisse de compensation responsable. Les lacunes de cotisation peuvent alors être comblées rétroactivement dans un délai de cinq ans.
3. Vérifiez votre couverture d’assurance maladie
Pour les destinations où les frais de santé sont très élevés, conclure une assurance complémentaire en vaut la peine. Les frais de traitement peuvent par exemple être plus élevés aux Etats-Unis, au Canada ou au Japon qu’en Suisse. De même, les frais de sauvetage ou de rapatriement ne sont souvent pas suffisamment couverts par l’assurance de base. Dans ce cas, une assurance voyage séparée, qui inclut une couverture d’assistance, peut s’avérer pertinente.
4. Assurez-vous contre les accidents
Si vous démissionnez, vous restez automatiquement assuré·e contre les accidents par l’intermédiaire de votre employeur durant 31 jours supplémentaires. La couverture d’assurance peut être prolongée de six mois supplémentaires. Mais vous devez d’abord demander explicitement cette assurance par convention à votre employeur. Si vous prévoyez un voyage plus long, vous devez inclure le risque d’accidents auprès de votre caisse-maladie au terme de l’assurance par convention.
5. Gardez l’œil sur votre avoir de vieillesse
Un mois après votre démission, la couverture d’assurance pour les cas d’invalidité et de décès auprès de votre caisse de pension prend fin. Votre avoir de vieillesse dans le 2e pilier est transféré à une fondation de libre passage. Vous pouvez y poursuivre la couverture d'assurance si vous le souhaitez. A votre retour, vous devrez transférer votre patrimoine de prévoyance à la caisse de pension de votre nouvel employeur. Si votre pause devait entraîner des lacunes dans la prévoyance aux termes du 2e pilier, vous pourriez y remédier plus tard en effectuant des rachats.