En dépit des prédictions pessimistes, bon nombre d’investisseuses et d’investisseurs misent sur le market timing. Ils se laissent facilement guider par leurs émotions et vendent leurs titres en situation de crise, au pire moment envisageable. Lorsque les cours subissent les premières corrections, les investisseurs hésitent d’abord à vendre, car ils redoutent le risque d’essuyer des pertes, mais ils finissent toujours par prendre peur et cèdent leurs actions alors qu’elles sont proches du plus bas niveau possible. En règle générale, les investisseurs ne s’engagent de nouveau qu’au moment où le marché s’est déjà redressé depuis longtemps.
Or, les placements effectués sur le long terme permettent à tout un chacun de garder son sang-froid. En effet, les titres enregistrent généralement plutôt des performances positives que négatives.
C’est ce que montrent les rendements annuels des actions suisses: depuis 1926, le marché suisse des actions a enregistré 67 années de performances positives et seulement 30 années de rendements négatifs.