Principes de financement pour le logement propre
En principe, pour un logement propre, au moins 20% de la valeur d’un bien immobilier doivent être financés par des fonds propres. Les 80% restants du prix d’achat peuvent être financés par une hypothèque. Le financement par la Banque se compose d’une hypothèque de premier rang (66 2/3%) et d’une hypothèque de second rang (13 1/3%). Selon la situation financière, l’hypothèque de second rang est plus faible ou le bien immobilier n’est nanti que par l’hypothèque de premier rang. L’hypothèque de second rang doit être amortie dans un délai de 15 ans ou avant l’âge de référence.
Concernant les coûts, la même règle que pour la location s’applique. Les coûts du logement à usage propre ne doivent pas dépasser un tiers du revenu. Ils se composent des intérêts hypothécaires, du montant de l’amortissement convenu et des frais d’entretien du bien immobilier tels que les primes d’assurance, les frais de chauffage et les frais d’électricité. Pour le calcul de la capacité financière, il faut utiliser le taux d’intérêt indicatif qui s’élève actuellement à 5% et non les taux d’intérêts actuels. Cela permet de garantir que le financement restera supportable même si les taux remontent (voir également Capacité financière d’une hypothèque). Une fois à la retraite, les coûts de logement peuvent s’élever à 38% au lieu de 33 1/3% car plus aucune déduction sociale ne s’applique au revenu sous forme de rente.
Même après le départ à la retraite, la propriété du logement en Suisse est généralement financée par un crédit hypothécaire. Si la capacité financière n’est pas démontrée à ce moment-là, donc si les coûts de logement indicatifs dépassent 38% du revenu, une partie de l’hypothèque doit être amortie. L’argent requis à cette fin peut provenir d’épargnes ou du pilier 3a.