«Messages clés» – Notre vision des marchés
Après le net succès électoral de Donald Trump et des républicains, nous avons augmenté la part des actions américaines dans le cadre de notre tactique d’investissement.
Edition 29.11.2024
Augmentation des actions américaines
Après la victoire électorale étonnamment nette de Donald Trump et des républicains au Congrès, nous avons augmenté le 6 novembre la part des actions américaines dans le cadre de notre tactique d’investissement. Les Bourses américaines devraient profiter des réductions d’impôts et de la déréglementation. En revanche, un vent plus rude soufflera sur les autres marchés en raison des taxes d’importation envisagées.
Dynamique conjoncturelle divergent
Sur le plan économique, l’écart entre l’Europe et les Etats-Unis continue de se creuser. Les derniers indices des directeurs d’achat (PMI) pour le mois de novembre se sont nettement affaiblis dans la zone euro. Avec une valeur de 48,1 points, l’indice PMI composite, qui englobe à la fois l’industrie et les services, passe de nouveau sous la barre des 50 points et entre ainsi en zone récessive. Aux Etats-Unis, en revanche, il est monté à 55,3 points, signalant toujours une expansion de l’économie.
L’inflation en ligne de mir
Les derniers taux d’inflation sont orientés à la hausse. Tant aux Etats-Unis qu’en Europe, l’inflation est repartie à la hausse en octobre. Cette évolution pose des défis aux banques centrales. Alors que la BCE devrait malgré tout continuer d’abaisser ses taux directeurs en décembre en raison de la faiblesse de la conjoncture, la Fed devrait quant à elle marquer le pas.
Vent saisonnier en poupe
En règle générale, décembre est le début de la phase boursière saisonnière la plus forte. En raison de la performance déjà très positive des actions, le rallye classique de fin d’année devrait toutefois être plutôt modéré cette année.
Large diversification
Nous recommandons toujours de bien diversifier et de mettre l’accent sur la qualité. Nous surpondérons actuellement les actions suisses, les fonds immobiliers et l’or au détriment des actions européennes et des pays émergents ainsi que des obligations à haut rendement.