Dans l’entraînement sportif, la gestion du temps est essentielle

Les qualités requises pour réussir un apprentissage sportif

Nino Wuhrmann nous explique comment il jongle entre le travail, l’apprentissage et l’entraînement, comment Raiffeisen l’aide – et en quoi ses compétences sportives lui sont utiles dans son métier.

Employé de banque – Un travail aux multiples facettes

A 7h30, Nino Wuhrmann allume son ordinateur et commence par consulter ses tâches pour la journée. En deuxième année d’apprentissage d’employé bancaire à la Banque Raiffeisen de Hünenberg-Risch, il travaille actuellement à l’administration crédits. Une cliente souhaite souscrire une hypothèque pour acheter une maison? C’est à Nino d’estimer la valeur de la maison à l’aide d’un logiciel et de ses recherches personnelles. A la lumière de la situation financière de la cliente, il évalue également sa capacité à supporter cet achat. «C’est un travail très varié, chaque cas est différent», explique-t-il avec enthousiasme. S’il a un doute, il s’adresse à sa formatrice pratique qui se trouve dans le même bureau et qui se fait un plaisir de répondre à ses questions.

Une fois l’ordinateur éteint, la journée est loin d’être terminée

A 17h, Nino quitte son travail. Mais sa journée est encore loin d’être terminée: il repasse rapidement chez lui avant d’enfourcher sa moto pour aller s’entraîner à Zoug. Nino pratique l’unihockey depuis huit ans. Il fait partie de l’équipe Zug United et de la sélection nationale U17. Son ambition? Participer au Championnat du monde U19 dans deux ans, avant d’intégrer la sélection nationale masculine. S’il peut poursuivre ces objectifs, c’est aussi grâce à sa formation: Nino suit un apprentissage sportif chez Raiffeisen, qui lui permet de concilier sport de haut niveau et études.

Horaires de travail flexibles et congés supplémentaires

Nino travaille à la Banque trois jours par semaine et passe les deux autres jours à l’école professionnelle de Zoug. Une fois par mois, il suit par ailleurs une formation interentreprises pour se perfectionner dans le domaine bancaire. Et il se rend au gymnase plusieurs soirs par semaine. «Ma Banque Raiffeisen est très flexible en ce qui concerne mes horaires de travail. Si je dois aller m’entraîner plus tôt, cela ne pose pas de problème. J’en suis très reconnaissant», souligne Nino. La Banque Raiffeisen de Hünenberg-Risch lui accorde également une semaine de congé supplémentaire, qu’il peut utiliser pour des programmes d’entraînement ou des matchs nationaux. De surcroît, son employeur le soutient financièrement.

Une bonne formation est importante

Malgré ses ambitions sportives, Nino a toujours accordé une grande importance à sa formation. «En Suisse, il est difficile de vivre du hockey. Par conséquent, je m’imagine bien continuer à travailler après mon apprentissage», explique-t-il. De préférence, à la Banque Raiffeisen de Hünenberg-Risch. Dans quel service? «J’aimerais être conseiller clientèle car j’aime beaucoup le contact avec les gens.» Mais il serait également tenté par l’administration crédits, où il travaille actuellement.

L’apprentissage sportif est à la fois passionnant et complexe

Pour Nino, l’alliance intensive entre les études et le sport est à la fois passionnante et complexe. Il est intéressant à ses yeux de découvrir tous les secteurs de la Banque – il change de service tous les deux ou trois mois. En revanche, la gestion du temps est clairement difficile. «Le travail, les devoirs pour l’école, les cours interentreprises, l’entraînement cinq fois par semaine et les matchs le week-end: jongler entre tout ça, ce n’est pas rien. Heureusement, j’y arrive assez bien, car je suis doué à l’école et je n’ai pas besoin d’y passer beaucoup de temps.»

Les compétences sportives sont utiles dans le quotidien professionnel

Nino a remarqué qu’il peut mettre à profit de nombreuses compétences sportives dans son travail quotidien. «Dans le sport, on apprend très tôt l’esprit d’équipe. De même, nous avons une excellente cohésion au sein de l’équipe de la Banque.» Il cite également la discipline et la persévérance. «On s'accroche quand c’est difficile», commente-t-il en riant.

Une attitude à l’égard du travail qui impressionne Monika Eicher. Pour la responsable de la promotion de la relève chez Raiffeisen Suisse, les personnes en apprentissage sportif sont «extrêmement motivées, structurées, consciencieuses et axées sur les objectifs». «Elles réalisent d’excellentes performances sur tous les fronts», se réjouit-elle. Raiffeisen n’a connu que de bonnes expériences avec l’apprentissage sportif et souhaite continuer à soutenir les sportives et sportifs à l’avenir.